Présentatrice : Vous écoutez le balado Le point sur les marchés de la Banque Scotia. La série de balados Le point sur les marchés fait partie de la série Capital de connaissances. Elle vise à vous présenter les perspectives des leaders et experts des Services bancaires et marchés mondiaux de la Banque Scotia.
Michelle Khalili (M. K.) : Bienvenue au balado Le point sur les marchés. Quel plaisir de vous retrouver pour une autre discussion! Ici Michelle Khalili, directrice générale et cheffe mondiale, Marchés des capitaux boursiers et Services-conseils en financement des grandes entreprises à la Banque Scotia. Dans cet épisode, nous discutons des points saillants et des thèmes qui ont marqué 2024, puis de nos perspectives pour 2025.
Trois collègues de la Banque Scotia se joignent à moi aujourd’hui : John Cronin, directeur général et chef, Marchés des capitaux boursiers, États-Unis.
John Cronin (J. C.) : Bonjour, Michelle. Content de vous voir.
M. K. : Matt Sheehan, directeur général et chef, Marchés des capitaux boursiers, Canada.
Matt Sheehan (M. S.) : Bonjour, Michelle. Merci pour l’invitation.
M. K. : Et Charles Kerecz, directeur général, Placements privés de titres de capitaux propres.
Charles Kerecz (C. K.) : Ravi d’être parmi vous.
M. K. : Commençons sans plus attendre. J’aimerais d’abord entendre John.
J. C. : Merci, Michelle. Les marchés boursiers ont connu une excellente année, poursuivant sur leur lancée de 2023. En un an, l’indice NASDAQ a bondi de 36 % et l’indice S&P de 28 %. Nous avons aussi assisté à une forte émission dans plusieurs secteurs. Le secteur des soins de santé s’est vraiment imposé, représentant environ 35 % des titres émis, suivi par environ 21 % pour les télécommunications, médias et technologies (TMT) et 14 % pour le secteur industriel.
Cette année, nous avons observé beaucoup de mouvements du côté des fonds, principalement des fonds à gestion passive. De façon générale, je dirais que les investisseurs n’ont plus peur de prendre des risques. Les élections sont derrière nous et 2025 s’annonce prometteuse aux yeux des investisseurs. Nous nous attendons à des conditions avantageuses sur le marché et à un contexte très propice aux nouvelles émissions.
Matt, qu’en est-il du côté du Canada?
M. S. : Merci, John. Contrairement à ce que nous aurions pu croire pendant la majeure partie de l’année, l’indice TSX a connu une année faste. À la fin du mois de novembre, sa hausse, principalement attribuable aux valeurs technologiques, financières et minières, se chiffrait à plus de 20 %. Il est important de souligner l’apport du secteur des services financiers, qui représente plus de 30 % de notre indice composite, soit le double du deuxième secteur le plus pondéré. Il a été un choix stratégique important pour les investisseurs cette année. Il fallait absolument avoir investi dans le secteur des services financiers pour atteindre le même rendement que l’indice ou, du moins, s’en rapprocher. À l’opposé, le contexte a freiné le marché immobilier. Malgré un rendement positif, il n’a pas été aussi fort que celui des autres secteurs. Finalement, le secteur des communications est le seul qui a enregistré une importante baisse.
Pour ce qui est de l’émission, je ne peux malheureusement pas dire, contrairement à John, que les contrecoups sont terminés au Canada. L’émission est restée relativement faible au pays, totalisant environ 14,7 milliards de dollars en 2024 du début de l’année à la fin novembre, une baisse de près de 19 % par rapport à la même période en 2023.
Par contre, permettez-moi de nuancer. Les chiffres de 2023 sont gonflés par l’émission record de 4,6 milliards de dollars de titres d’Embridge à l’automne. Normalement, une année moyenne au Canada se rapproche plutôt de 30 milliards de dollars. L’émission a donc été encore bien en-dessous de la moyenne malgré tout.
D’un point de vue sectoriel, la dominance du secteur minier n’est un secret pour personne. Elle a représenté 46 % des titres émis pendant l’année, devançant les secteurs plus diversifiés des biens de consommation, des produits industriels et du commerce de détail, puis des TMT et de la santé.
M. K. : Merci beaucoup, Matt. J’aimerais en savoir un peu plus sur les grands thèmes qui ont retenu l’attention dans chacun de vos marchés.
John, pourriez-vous d’abord nous parler des États-Unis?
J. C. : Les émissions subséquentes ont occupé une place prééminente en 2024, représentant plus de la moitié de toute l’activité sur les marchés des capitaux boursiers. Tant les vendeurs sur le marché secondaire que les sociétés émettrices sur le marché primaire ont profité d’occasions et d’un marché beaucoup plus intéressants que dans les dernières années.
Depuis le début de l’année, le taux d’escompte des émissions subséquentes a été inférieur à celui observé en 2023 et en 2022, ce qui indique un contexte tarifaire plus sain et une amélioration générale des facteurs économiques fondamentaux du point de vue des investisseurs.
Du côté des titres convertibles, l’émission globale a fortement augmenté et cette tendance devrait se maintenir jusqu’en 2025. L’avantage différentiel des coupons par rapport aux dettes à échéance unique a certainement pesé dans la balance des sociétés, qui s’en sont servies comme outil de financement pour procéder à des acquisitions, mais aussi pour refinancer certaines dettes arrivant à échéance.
Les premiers appels publics à l’épargne (PAPE) ont aussi repris, mais les exigences de qualité demeurent très élevées. Les sociétés de grande taille ayant un flux de trésorerie positif et des perspectives de croissance très forte sont principalement celles qui ont pu y accéder. En 2024, les investisseurs cherchaient à investir dans des PAPE qui représentaient un pari plus sûr. À l’aube de 2025, le nombre de sociétés qui n’ont pas encore fait leur PAPE demeure élevé et continuera d’augmenter. Nous nous attendons à une forte activité puisque bien des investisseurs en quête de rendements exceptionnels se tourneront vers cette avenue.
M. K. : Merci, John. Très intéressant. Maintenant, Matt, qu’en est-il pour les marchés canadiens?
M. S. : Comme je l’ai dit tout à l’heure, le secteur des ressources naturelles s’est vraiment imposé dans l’émission canadienne. La hausse des prix des produits de base s’est répercutée sur le coût du capital dans le secteur minier. Les sociétés en ont profité pour utiliser leurs fonds propres pour financer des acquisitions ou des dépenses en immobilisations.
Aucune transaction majeure n’a marqué l’année 2024 au Canada. Nous n’avons enregistré que 6 transactions d’une valeur de plus de 500 millions de dollars, soit un peu plus de la moitié du nombre habituellement observé. En ce qui concerne les PAPE, l’introduction en bourse du Groupe Dynamite en novembre vient à peine de sortir le Canada de sa récente période d’accalmie. Le PAPE de ce détaillant de vêtements pour femmes en magasin et en ligne a été le premier d’une société canadienne depuis mars 2023 et le premier d’une valeur de plus de 200 millions de dollars depuis juin 2022. Ce PAPE pour un montant de 300 millions de dollars en fait une transaction de milieu de gamme. Les titres sont en cours de négociation.
Du côté des titres convertibles, malheureusement, l’émission est restée assez stable dans la dernière année. C’est à la fois surprenant et franchement décevant, vu l’avantage différentiel qu’ont offert les coupons convertibles par rapport aux dettes à échéance unique pendant la majeure partie de l’année, jusqu’aux premières baisses de taux.
Ceci étant dit, nous pensons que ce produit continuera de gagner en popularité au Canada. Comme l’a dit John, nous nous attendons à une hausse de l’émission dans le futur, même si les taux sont plus bas.
En 2024, nous avons aussi observé une tendance très importante à la privatisation des sociétés ouvertes au Canada. Cette tendance pourrait se maintenir en 2025 compte tenu des valorisations à la baisse au pays, surtout par rapport à nos voisins américains, et du capital-investissement disponible.
Il serait malhonnête de ma part d’ignorer l’effet que pourrait avoir la diminution du nombre de sociétés ouvertes sur l’émission sur les marchés des capitaux boursiers. Ceci étant dit, les sociétés à faible capitalisation en croissance au Canada et les nouvelles sociétés à fort potentiel introduites en bourse attireront probablement davantage l’attention des grands investisseurs.
Je sais que j’en ai déjà parlé dans la plupart des épisodes de cette année, mais l’accalmie sur l’émission au Canada n’est pas un problème de demande, mais plutôt un manque d’offre causé par des valorisations obstinément basses, qui nuisent à la croissance relative au moyen de capitaux propres dans bien des secteurs.
M. K. : Merci beaucoup, Matt. Passons maintenant aux importantes transactions enregistrées cette année. John, parlez-nous d’abord des États-Unis.
J. C. : Il est impossible de passer sous silence la transaction de Boeing. Cette offre d’émissions subséquentes d’un montant de 18,5 milliards de dollars, combinée à une offre de titres convertibles obligatoire de 5,75 milliards de dollars, est clairement la plus importante de l’année et la plus grande offre publique d’actions depuis la vente de T-Mobile par SoftBank en 2020 pour 15,9 milliards de dollars.
D’autres transactions importantes ont aussi été enregistrées cette année et la Banque Scotia a participé à plusieurs d’entre elles, notamment au PAPE de Lineage pour un montant de 5,1 milliards de dollars, soit le plus important PAPE d’une société d’investissement immobilier de l’histoire. Notons aussi l’offre de titres convertibles de Southern Company, d’un montant de 1,5 milliard de dollars, dans le secteur des services publics, et le PAPE d’OneStream, d’un montant de 564 millions de dollars, dans le secteur des logiciels.
Matt, quelles transactions ont retenu l’attention cette année au Canada?
M. S. : Merci, John. Même si l’émission en général a été plus modérée, comme je l’ai mentionné plus tôt, la Banque Scotia a joué un rôle important dans plusieurs transactions importantes. La Banque a été coresponsable des registres dans le cadre de l’émission d’actions ordinaires de Capstone Copper, pour un montant de 430 millions de dollars, qui lui a permis de poursuivre ses initiatives de croissance à court terme au Chili.
Elle a aussi été coresponsable des registres dans le cadre de l’émission d’actions ordinaires d’Equinox Gold, pour un montant de 409 millions de dollars, qui lui a permis d’acquérir la participation restante de 40 % dans le projet Greenstone. Elle a aussi été coresponsable des registres dans le cadre de l’émission de parts de fiducie de Chartwell, résidences pour retraités, pour un montant de 345 millions de dollars. Il s’agit de l’une des plus importantes transactions des dernières années pour une société d’investissement immobilier au Canada.
Nous demeurerons aussi un chef de file du côté des titres convertibles ici au Canada. La Banque a été responsable principal des registres dans le cadre de l’émission de débentures convertibles de Fortuna Mining, pour un montant 173 millions de dollars américains.
Autrement dit, au Canada, les sociétés n’ont pas toutes réussi à surfer sur la vague de la croissance économique. Les secteurs et noms qui ont su tirer leur épingle du jeu ont profité des capitaux boursiers pour financer leur croissance, mais ils étaient simplement moins nombreux qu’à l’habitude.
M. K. : Merci, Matt et John. Vous avez mentionné plusieurs transactions très intéressantes. Le rôle qu’y a joué la Banque Scotia témoigne certainement du soutien continu et des solutions créatives qu’elle a mis à disposition de sa clientèle pour l’aider à accéder aux marchés boursiers cette année.
Maintenant, projetons-nous dans le futur. À quoi pouvons-nous nous attendre dans les semaines et les mois à venir, John?
J. C. : Maintenant que les élections sont derrière nous, les sociétés émettrices, et les investisseurs ont les yeux rivés sur 2025. Le marché des PAPE s’annonce vigoureux à l’aube de la nouvelle année, compte tenu des sociétés émettrices qui souhaitent faire le saut en bourse et des investisseurs qui s’intéressent aux PAPE en quête de rendements élevés.
Nous nous attendons aussi à beaucoup de mouvement du côté des émissions subséquentes et des titres convertibles en raison de l’augmentation des fusions et des acquisitions, et des dépenses en immobilisations au fil de la croissance de l’économie.
En règle générale, l’optimisme continue de régner et les investisseurs n’ont pas peur de prendre des risques pour faire fructifier leurs capitaux.
Matt, à quoi s’attendre pour le Canada?
M. S. : D’un point de vue macroéconomique, la crainte des taux d’intérêt élevés a été remplacée par la peur de l’inconnu que laisse planer l’arrivée au pouvoir de M. Trump. Une fois que les investisseurs au Canada et à l’étranger sauront mieux à quoi s’attendre comme répercussions possibles d’un nouveau mandat de M. Trump et y verront plus clair, la pondération des titres de participation devrait continuer à augmenter dans les portefeuilles. De son côté, l’attrait relatif des titres à revenu fixe devrait continuer de diminuer compte tenu de la baisse des taux d’intérêt.
Bien que la résurgence des PAPE soit définitivement plus lente au Canada qu’aux États-Unis, je peux affirmer avec certitude que de grandes sociétés fermées sont susceptibles de faire leur PAPE d’ici deux ans. En toute honnêteté, je n’aurais pas été aussi optimiste si nous avions eu la même conversation il y a un an. Dans la prochaine ou les deux prochaines années, les investisseurs souhaitent voir de grandes sociétés qui ont acquis une part de marché dans des secteurs en croissance faire leur PAPE.
À mon avis, le secteur d’activité dans lequel elles opèrent a moins d’importance. Ceci étant dit, il ne faut pas oublier que la structure du marché canadien représente près des trois quarts de l’indice composé, lequel est constitué de sociétés des secteurs des services financiers, de l’énergie, et des matériaux et du secteur industriel.
Ainsi, les sociétés fermées qui appartiennent à des secteurs sous-représentés, comme les technologies, les soins de santé et les biens de consommation, sont d’excellentes candidates pour les PAPE.
M. K. : John et Matt, merci pour cette belle conversation sur les marchés publics. Vous avez glissé un mot sur les sociétés fermées et j’aimerais en savoir un peu plus sur les marchés financiers privés.
Charles, pourriez-vous nous résumer l’année 2024 et nous dire ce que vous croyez que 2025 nous réserve?
C. K. : L’année 2024 a vraiment été marquée par un rebond des marchés financiers privés. Les volumes et les médianes, à leur plus bas en 2023, se sont redressés jusqu’à leur niveau d’avant la pandémie, qui, sur une base normalisée, est un peu plus réaliste pour les marchés privés.
Le flux des propositions d’investissement en 2024 a été attribuable à deux facteurs principaux : 1) les investisseurs étaient activement à la recherche d’occasions, puisque le capital-investissement et le capital-risque disponibles et accumulés en Amérique du Nord ont continué à dépasser les mille milliards de dollars; 2) les sociétés émettrices ont commencé à s’adapter au nouveau paradigme de valorisation et à se résigner au fait que les sociétés fermées ne pourront plus atteindre des valorisations aussi fortes qu’en 2021.
Les investisseurs ont continué à accorder une grande importance aux valorisations, ce qui a eu pour effet de rendre plus fréquents les tours de financement à la baisse, stables et à la hausse.
Un autre fait marquant en 2024 a été la concentration des transactions. Nous avons eu de longues périodes de calme plat entrecoupées de semaines effrénées et irrégulières, majoritairement attribuables à des sociétés dans la sphère de l’intelligence artificielle (IA). Par exemple, Anthropic a mobilisé 9 milliards de dollars en 3 tours de financement, OpenAI a mobilisé 6,6 milliards de dollars en octobre seulement, xAI a mobilisé 12 milliards de dollars cette année en 3 tours différents, Waymo a mobilisé 5,6 milliards de dollars, puis même Cohere, au Canada, a mobilisé 500 millions de fonds de série D en juillet. En ce moment même, à la mi-décembre, SpaceX et Databricks se préparent à de grands tours auprès d’initiés pour plusieurs milliards de dollars.
Si nous analysons l’année entière, ces transactions d’envergure totalisent dans les faits plus de la moitié du volume des mouvements en Amérique du Nord en 2024. Cette statistique intéressante détonne des dernières années, au cours desquelles l’émission était répartie un peu plus uniformément.
À l’horizon 2025, les sociétés émettrices devront satisfaire à toutes les exigences des investisseurs afin d’éveiller leur crainte de passer à côté d’une occasion, comme ce fût le cas pour certains tours de financement d’envergure dans le secteur de l’IA cette année.
Selon moi, les transactions observées seront majoritairement des PAPE ou des fusions et des acquisitions. Le regain dans ces deux domaines devrait se traduire par une augmentation du mouvement et une hausse des valorisations sur les marchés financiers privés.
M. S. : Pourriez-vous expliquer le lien entre le nombre de fusions et acquisitions, et le nombre de PAPE? Comment ces éléments pourraient-ils stimuler le monde des investissements privés?
C. K. : À mon avis, il s’agit d’un cycle vertueux, puisque les fusions et acquisitions exercent une certaine tension sur les valorisations. Les fusions et acquisitions représentent en quelque sorte une menace crédible qui peut être utilisée à la place d’un processus de placement privé minoritaire ou même d’un PAPE.
Je pense aussi que le capital doit être réinvesti. Voyez les fusions et acquisitions comme des sources de capital-investissement qui doit être investi en retour.
De plus, comme d’autres sociétés fermées deviendront des sociétés ouvertes, je pense que nous assisterons à un regain de l’activité auprès des sociétés privées établies depuis plus longtemps, au point mort depuis 2021. J’espère que la reprise des transactions de PAPE installera une certaine concurrence chez les investisseurs qui souhaiteront investir des capitaux en vue de profiter des PAPE.
M. K. : Merci, Charles. Il est très intéressant d’entendre la dynamique et les liens entre les marchés privés et publics. En rétrospective, même si avoir une meilleure idée du tournant que prendront les politiques commerciales et les taux d’intérêt sera certainement un atout, je dirais que, dans l’ensemble, nous nous attendons à des marchés plus fructueux. La conjoncture sera certainement favorable pour les sociétés qui souhaitent accéder à des capitaux sur les marchés privés comme publics. Sur ce, j’aimerais vous remercier. John, j’ai beaucoup aimé vous entendre.
J. C. : Merci, Michelle. J’ai bien aimé l’expérience.
M. K. : Matt, merci pour votre participation.
M. S. : Merci, Michelle.
M. K. : Et Charles, merci pour votre contribution.
C. K. : Tout le plaisir est pour moi. Merci, Michelle.
M. K. : Du côté de la Banque Scotia, son engagement et le soutien apporté à la clientèle ont offert une belle croissance à sa plateforme. Nous sommes la seule banque à exercer ses activités dans tout le corridor nord-américain.
La Banque Scotia est cheffe de file au Canada et au Mexique et figure parmi les dix plus grandes organisations bancaires étrangères aux États-Unis. Au fil des ans, nous avons gagné du terrain aux États-Unis et nous nous attendons à ce que ce pays demeure un vecteur clé de notre croissance. Par exemple, la Banque s’est engagée à stimuler sa croissance dans certains secteurs, soit les technologies, les soins de santé, les biens de consommation, les produits industriels et le commerce de détail, et a embauché dans toutes les équipes de la Banque qui touchent à ces secteurs.
L’année a été remplie de conférences enrichissantes, notamment notre cinquième conférence annuelle sur les entreprises technologiques en croissance au Québec et notre deuxième conférence annuelle sur les technologies globales à San Francisco en décembre, où nous avons eu la chance d’accueillir des conférenciers de renommée de Databricks et de ServiceNow. L’an prochain, nous aurons l’occasion d’assister à toutes sortes d’événements extraordinaires afin de développer une filière de transactions dans un marché plus favorable à l’émission.
En gros, il y a de quoi se réjouir. Merci encore et ne manquez pas notre prochain épisode.
Présentatrice : Merci d’avoir écouté le balado Le point sur les marchés de la Banque Scotia. N’oubliez pas de suivre l’émission sur votre plateforme de balado préférée. Vous pouvez aussi consulter notre site Web (https://www.gbm.scotiabank.com/fr.html) pour d’autres émissions riches en réflexions.